Rose-Marie Charest quitte la présidence de l'Ordre des psychologues du Québec

Montréal, le 14 avril 2015 – Au terme de 17 ans à la présidence et de six mandats consécutifs, Mme Rose-Marie Charest ne sollicitera pas de nouveau mandat à l’Ordre des psychologues du Québec. Elle quittera son poste le 22 mai prochain afin de se consacrer à de nouveaux défis.

Élue pour la première fois en 1998, alors que l’Ordre des psychologues connaissait des moments difficiles, Mme Charest s’était engagée à présider l’Ordre de façon à ce que la protection du public et la crédibilité de l’Ordre et des psychologues aillent de pair. Par ses interventions politiques et médiatiques, elle a mis la psychologie au service du public, elle a largement contribué à démystifier le rôle du psychologue et à briser les tabous qui entourent les problématiques psychologiques. Par exemple, lors d’événements traumatisants ou de drames familiaux, M me Charest s’est toujours fait un devoir d’expliquer à la population les facteurs psychologiques en cause, et ce, dans le plus grand respect des personnes impliquées.

Parmi ses grandes réalisations à titre de présidente, mentionnons l’aboutissement de l’encadrement de la psychothérapie, une loi sans précédent au Canada et en Amérique du Nord. « J’ignorais que ça me prendrait plus d’une dizaine d’années pour y arriver… mais il faut comprendre que définir des activités dans le domaine de la santé mentale, c’est très complexe! » relate Mme Charest, qui est fière du processus de concertation ayant mené à l’adoption de la loi 21. Depuis 2012, le public québécois qui consulte en psychothérapie est mieux protégé par le système professionnel, car il est maintenant nécessaire de posséder un permis de psychothérapeute, de psychologue ou de médecin pour exercer la psychothérapie. L’Ordre des psychologues est responsable de délivrer les permis de psychologue et de psychothérapeute, en plus de surveiller l’exercice illégal de la psychothérapie.

En quittant ses fonctions, Mme Charest constate que, malgré tous ses efforts en ce sens, l’accessibilité aux services psychologiques dans les réseaux publics de la santé et de l’éducation demeure difficile. « Je quitte la présidence de l’Ordre des psychologues, mais je ne cesserai jamais de prendre la parole au nom de ceux qui ont besoin de services psychologiques », déclare-t-elle.

Comme le prévoit le Code des professions, un processus électoral est en cours afin de pourvoir divers postes au conseil d’administration de l’Ordre, dont celui de la présidence.

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Renseignements et demandes d’entrevues :
Krystelle Larouche, conseillère aux communications
Ordre des psychologues du Québec
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