Cette introduction au dossier thématique met en lumière quatre constats sur les traumas qui sont susceptibles d’orienter la pratique des psychologues en ce qui a trait à l’évaluation diagnostique, à l’intervention psychothérapeutique et à la recherche scientifique.

Lumière sur les notions de confiance, de méfiance, de vigilance et de crédulité épistémiques dans le rétablissement des enfants ayant vécu des traumas.

Les personnes ayant un trauma complexe ont un « système » qui fonctionne différemment, qui est orienté vers la survie plutôt que vers l’exploration et l’apprentissage. Il en résulte des trajectoires de développement cognitif atypiques et diverses difficultés d’adaptation.

L’exposition à des négligences dans la petite enfance est associée à un risque accru de présenter des altérations de l’ensemble du cerveau, qui peuvent perdurer jusqu’à l’âge adulte chez les personnes neurotypiques. Mais qu’en est-il pour les personnes ayant un trouble du développement intellectuel?

Jouir d’une sexualité épanouissante et respectueuse est une aspiration commune à de nombreuses personnes. Pour y parvenir, plusieurs facteurs intra et interpersonnels doivent être présents.

Les recherches montrent que les personnes ayant un trouble des conduites alimentaires rapportent plus d’expériences traumatiques comparativement à la population générale.

Les agressions sexuelles intrafamiliales vécues à l’enfance peuvent affecter la matrice relationnelle d’un individu et ses relations subséquentes tout au long de sa vie. Il est documenté que les agressions sexuelles constituent un facteur de risque pour plusieurs sphères de la maternité.

Les services spécifiques aux traumatismes incluent les programmes et les interventions thérapeutiques basées sur les données probantes qui visent à traiter les symptômes ou les conditions résultant d’un ou de plusieurs événements traumatiques, alors que les approches axées sur le trauma impliquent un changement de paradigme à une plus large échelle.

Les conséquences des agressions sexuelles sont nombreuses, autant chez les jeunes, chez qui elles peuvent causer par exemple l’anxiété, la dépression ou l’isolement social, ou encore mener à l’apparition de symptômes post-traumatiques, de comportements extériorisés ou de comportements sexuels à risque, que chez leurs parents, à qui elles peuvent faire vivre de l’inquiétude, un sentiment de perte de contrôle, de l’hypervigilance ou de la colère.